Les couteaux

Avant propos : Il existe de nombreux types de couteaux. Ils sont utilisés dans des domaines aussi multiples que variés comme la cuisine, la chasse, pour un travail lourd ou plus fin… Pour simplifier, en forêt ou en survie nous allons les classer en trois catégories. Il y a le couteau multifonction, le couteau pliant et le couteau à lame fixe. Ils se différencient par leur fabrication, leur matière et leur utilité.

 

 1/ Multifonctions

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Ces couteaux sont fournis avec une grande variété de fonctions. C’est un outil utile dans la vie quotidienne ainsi que dans des situations plus critiques. La plupart de ces couteaux comprennent une combinaison des éléments suivants :

 

• Lame
• Tire-bouchon
• Ouvre-boîte
• Tournevis plat
• Tournevis cruciforme
• Décapsuleur
• Perforateur
• Pince à épiler
• Cure-dents…

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2/ Pliant

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Les couteaux pliants sont généralement pratiques à porter dans les poches ou clipsés dans le pantalon par exemple. Il en existe de nombreux styles différents.

Ils possèdent une articulation qu’il est possible de verrouiller évitant à la lame de se refermer par inadvertance. Par contre ce mécanisme permet également à la lame de se fermer dans la poignée seulement lorsqu’il est déverrouillé.

Compacts et légers, les couteaux pliants ne sont pas aussi solides que ceux à lame fixe mais ils se portent et se dissimulent aisément. 

 

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3/ Lame fixe

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Les couteaux à lame fixe pour le « bushcraft » sont généralement les plus gros et les plus solides. Ils sont parfaits pour une utilisation en extérieur et les travaux lourds pour les plus imposants. Ils sont toujours vendus avec un étui pour le transport et la protection de la lame ou des personnes. L’entretien est peu contraignant car ils n’ont pas besoin d’être huilés ou nettoyés aussi régulièrement que les autres types de couteaux.

Ils en existent de deux types différents :

• En plate semelle (pleine soie) : la lame et le manche est d’une seul et même pièce.
• A montage sur soie : la soie s’amincit et pénètre à l’intérieur du manche.

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4/ Constituants, émoutures et les montages 

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Garde : Pièce située entre la lame et le manche, servant généralement à empêcher la main de glisser vers la lame.

Lame : Partie, généralement métallique, d’un instrument ou d’un outil propre à couper, à scier, à trancher, à raser, à gratter…

Manche : Partie d’un instrument ou d’un outil par lequel on le tient.

Mitre : Elle a la même utilité que la garde mais n’est pas conçues de la même manière. Contrairement à la garde elle ne dépasse pas de la lame et se trouve entre la lame et le manche.

Plaquettes : Parties extérieures du manche qui viennent se fixer à la semelle du couteau, généralement en bois, en corne ou en matière synthétique.

Ricasso : Partie relativement courte, non affuté, se trouvant juste après la garde ou la mitre.

Rivet : Petite tige de métal (parfois faite d’autres matériaux) servant à fixer les plaquettes du manche, les gardes ou les mitres au couteau

Soie : Partie du couteau qui se prolonge dans le manche.

Tranchant : La partie coupante de la lame.

L’émouture : C’est la partie de la lame qui s’amincit pour former le tranchant. Il en existe plusieurs types :

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a/ Plate ou en « V »

L’avantage de ce type d’émouture réside dans son tranchant  performant et dans sa solidité.

Le désavantage est que la lame est relativement épaisse derrière le fil.

 

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b/ Concave

L’avantage c’est que la lame peut être rendue extrêmement fine et peut le rester même après de nombreux aiguisages.

L’inconvénient d’une émouture concave est que la lame devient plus fragile.

 

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 c/ Convexe

L’avantage de ce type d’émouture est la durée de vie de son tranchant. Elle présente l’inconvénient d’être difficile à réaliser de façon industrielle.

Les couteaux convexes de qualité sont souvent plus chers car ils exigent beaucoup de travail manuel.

 

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d/ Ciseau

Couramment utilisé sur les couteaux japonais, elle se caractérise par la présence du tranchant sur une seule partie du couteau. Bien qu’il n’y ait qu’un seul tranchant, elle est efficace.

Le défaut de ce type d’émouture est que ceux-ci ont une courte durée de vie.

 

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e/ Montage en plate semelle (pleine soie)

 

 

 

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f/ Montage sur soie 

 

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5/ Utilisation d’un couteau en « Bushcraft »

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 Il faut être conscient que la manipulation d’un couteau en forêt peut engendrer des accidents plus ou moins graves. Pour éviter qu’une sortie dans les bois se termine en drame il faut veiller à respecter quelques règles de sécurité.

• Être toujours conscient du danger pour soi et ceux qui nous entoure ;
• Garder une distance de sécurité  autour de soi (distance d’allonge) ;
• Utiliser gants et protections ;
• Garder la lame bien aiguisée ;
• Travailler sans forcer ;
• Être bien stable pendant le travail ;
• Ranger son couteau dans son étui dès que l’on a fini.

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6/ La manipulation

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 La gestuelle à surtout éviter c’est de placer la lame sur le bois à tailler et de pousser avec la main armée. On travaille essentiellement avec le poignet qui fatiguera rapidement et le geste peut-être dangereux s’il y a du monde autour de soi.

Dans la mesure du possible essayer de garder le couteau fixe.

Exemples :

Caler le couteau sur sa poitrine tranchant de la lame vers l’extérieur. Placer le bout de bois à tailler sous la lame et tirer vers l’arrière le bras qui maintien le bout de bois.

Une variante consiste à placer la lame sur son genou pour un travail demandant un peu plus d’effort.

 

 

Dans ces deux situations, c’est le bras complet qui travaille et fatiguera moins rapidement. De plus, la lame une fois calée reste immobile représentant moins de danger.

Vous pouvez aussi planter le couteau, tranchant de la lame vers le haut, dans un arbre mort afin de tailler le bout de bois avec une ou deux mains.

Enfin pour un travail plus fin maintenir le bout de bois dans une main le couteau dans l’autre et travailler avec les pouces qui vont pousser la lame dans un geste lent et précis.

 

Pour couper une branche ou un bout de bois dans le sens de la longueur, placez le couteau sur le dessus et tapez avec une bûche sur le dessus de la lame du couteau (bâtonner).

Il est également conseillé de mettre une dragonne pour éviter de se blesser si on le lâche par inadvertance.

Pour finir je terminerai par préciser que l’on se déplace toujours avec une lame rangée dans son étui.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon travail en toute sécurité.

Lors des stages avec YakaSurvie, nous vous apprenons les règles essentielles de sécurité avec un outil tranchant quel qu’il soit et cela dès le début de la formation.

 

Régis pour YakaSurvie