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Sac de survie

Quel type de sac ?

La composition d’un sac de survie est différente en fonction de nombreux critères aussi nous n’allons pas rédiger une liste exhaustive de sac de survie qu’il serait utile de posséder. Les critères peuvent être en fonction de la durée recherchée, du lieu de l’incident, si nous sommes dans une logique de fuite ou de confinement…

Nous allons nous focaliser dans cet article sur le sac de survie orienté « fond de sac pour la randonnée ».

Tout comme il peut y avoir plusieurs types de sacs pour la survie, le mot randonnée peut lui aussi prendre des formes différentes.

Quel type de randonnée ?

Pour certains marcheurs ce sera le tour d’un lac sous les arbres sur une piste forestière sans dénivelé sur une distance de 8 kilomètres.

D’autres marcheurs randonnent sur 4 journées dont la moitié hors sentier avec 1500 mètre de dénivelé positif quotidien en autosuffisance.

Enfin une dernière catégorie de marcheurs où ce sera encore plus engagé. Avec des ascensions de sommets mythiques et ici la randonnée revêt ses habits d’alpinisme.

Nous allons partir sur le principe que les personnes qui font la randonnée décrite autour du lac n’ont pas besoin de fond de sac à partir du moment où le temps est clément et s’ils disposent suffisamment d’eau.

Il est possible d’imaginer que ceux qui partent plusieurs jours en autosuffisance sont assez expérimentés et maîtrisent la composition d’un fond de sac.

Nous pouvons donc maintenant cerner le périmètre à quel type de randonnée s’adresse cet article. Il s’agira d’une marche de 8 heures sur sol non enneigé avec moins de 1500 mètres de dénivelé.

Le sac

Premier élément, il doit être adapté à la morphologie, ni trop grand car sinon il est souvent rempli inutilement. Il ne devra pas être trop petit sinon il faudra parfois tout sortir pour trouver l’élément recherché. Ce sac de survie devra posséder à minima une poche interne pour mettre par exemple les clés de la voiture. Vous pourrez y stocker de façon cohérente le smartphone (qui devra se trouver dans un sac de type « zip lock » étanche avec un mode de fonctionnement le plus proche au niveau de l’économie d’énergie).

sa de survie yakasurvie sifflet bleu

sifflet bleu

Sifflet

Un sifflet devra se trouver sur la sangle qui passe au niveau du sternum. S’il n’y a pas de sifflet, ce sera donc le premier élément à ajouter (forme tubulaire en alu par exemple). Il devra être attaché avec une petite cordelette par exemple à un passant du pantalon ou autour du cou mais attention à ne pas le perdre.

En cas d’incident pour vous faire remarquer vous ne pourrez pas crier plus de 10 minutes, par contre il sera toujours possible de siffler.

Quelques grammes…

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bâche et couverture de survie

Bâche

Son utilisation est associée à un stationnement assez long. L’idée est de pouvoir s’abriter dessous en cas de pluie qui perdure, d’un soleil trop fort. Il est même possible d’y dormir dessous en fabriquant une espèce de tente (vidéo à venir) avec un piquet et quelques sardines et cordelettes. Une installation entre deux arbres demande au moins 5 mètres de corde. Cela peut-être une bâche bleue achetée dans un magasin de bricolage ou des « tarps ». La bonne dimension pour une à deux personnes est 3 mètres sur 3 mètres. Le poids moyen constaté pour un produit de qualité est entre 700 et 800 grammes avec la corde et les sardines.

Couverture de survie

Il existe au moins deux sortes de couverture de survie. Certaines sont épaisses et donc sont réutilisables (il faut compter un poids de 700 grammes et un volume d’un litre). Les autres aussi légères que fragiles, une fois utilisées sont difficilement réutilisables. C’est pourquoi il est intéressant d’avoir à minima la couverture ultra légère et les plus prudents prendront aussi la couverture épaisse à partir du moment où il y a au moins une seconde personne. La couverture épaisse pourra servir de tapis de sol. La plus petite pourra être abandonnée en cas de nécessité à des tiers.

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des habits au sec

Vêtements

Dans un sac étanche il n’est pas interdit de mettre une paire de chaussette de marche, des sous-vêtements, un petit bonnet en laine ainsi qu’une paire de gants, un tee-shirt manche longue et un short ultra léger. Ainsi en cas d’une grosse averse vous pourrez vous changer. S’il faut passer la nuit sous la bâche avoir des vêtements secs permettra de rendre cette dernière moins pénible.

Il va de soi que le sac à dos doit aussi contenir une veste chaude (style polaire) et un vêtement haut étanche voire coupe-vent en évitant le k-way (un poncho peut faire l’affaire et dans certains cas remplacer la bâche). De même vous pouvez mettre un chèche pour protéger votre cou et pour de multiples utilités.

Feu

Un « kit » feu peut aussi avoir sa place dans un sac de survie. En fonction de l’expérience de l’utilisateur il s’agira d’un briquet, d’allumettes étanches ou d’un fire steel, avec un très bon initiateur (coton imbibé, écorce de bouleau…).

Avant de vous lancer dans la guerre du feu, nous ne pourrons que vous conseiller que de lire cet article sur la nécessité de faire un feu (à venir).

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encore de l’indispensable

Eau

En plus de l’eau nécessaire à la randonnée vous pouvez prendre des comprimés style « micropur » (1 comprimé pour 1 litre). Pour éviter d’emporter trop d’eau vous pouvez boire avant de commencer à marcher en quittant la voiture et dès le retour en la retrouvant. Pour les amateurs d’équipements, vous pouvez aussi vous retourner vers une paille filtrante.

Tout comme le feu, l’eau demande une certaine pratique quant à sa collecte, filtration et purification, ceci fera l’objet d’un autre article.

Alimentation

Quelques barres de céréales, une tablette de chocolat (attention aux fortes chaleurs), des fruits secs (amandes, noisettes) pourront compléter le fond de sac de survie. Ne pas prendre plus de 200 grammes. La connaissance de quelques plantes pourra largement compléter les repas, attention toutefois, « Si je ne connais pas, je ne touche pas ». Nous vous proposons une introduction sur les plantes sauvages.

Trousse de premier secours

N’étant pas médecin ni infirmier, nous ne développerons pas ce sujet cette fois-ci mais nous vous conseillons d’en choisir une toute faite dans un premier temps. Vérifiez qu’elle comporte bien une pince à épiler et des médicaments de base. La trousse de secours doit être facilement accessible. Certains pourront mettre un bout de fil rouge sur la languette de la fermeture éclair de la poche qui contient la trousse. Ainsi cela pourra guider un tiers qui doit prendre la trousse en mode urgence.

Divers

Une seconde boussole, même de type bouton à condition qu’elle soit correctement calibrée a toute sa place dans le fond de sac. Ne pas oublier d’y ajouter un contenant pouvant passer sur le feu afin de faire bouillir de l’eau par exemple. Mais aussi un second couteau style opinel ou multi-tool fera l’affaire.

La carte du lieu de la randonnée n’est pas aussi une mauvaise idée. Une frontale ou une lampe classique avec une alimentation par pile, batterie ou par rechargement manuel doit aussi s’y trouver. Une aiguille à coudre (et un peu de fil de couture) peut aussi trouver sa place, pour les ampoules ou pour faire quelques points.

Du scotch de chantier épais entouré sur un bout de plastic peut aussi servir et pourquoi pas une ou deux feuilles de papier et un stylo « tous temps ». Une bougie chauffe plat est aussi fortement conseillée dans un sac de survie.

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pour aider lors d’un passage tendu

En supplément

Les affaires ci-dessous ne sont pas obligatoires. Si de par notre caractère un peu trop confiant nous pensons être au-dessus des statistiques, nous pouvons nous faire croire que nous les prenons pour les autres. Cet altruisme nous amènera à compléter le sac par deux sangles respectivement de 120 cm et 200 cm. Elles seront accompagnées de 2 mousquetons à virole ainsi que de 30 mètres de véritable para-corde. Ceci pour fabriquer un baudrier de fortune et ainsi aider lors d’un franchissement. Attention il ne s’agit en aucun cas de faire de l’escalade.

Électronique

Le fond de sac aujourd’hui n’est pas le même qu’il y a 25 ans. Et nous pouvons affirmer qu’il ne sera pas le même dans 10 ans. Aujourd’hui nous avons la possibilité d’embarquer de l’électronique. Qu’il s’agisse de s’orienter, de communiquer ou d’immortaliser les souvenirs, l’électronique est bien présent. Il sert aussi pour communiquer sur les réseaux sociaux.

Les smartphones regroupent tout le descriptif ci-dessus. Nous préconisons de partir avec un téléphone chargé au maximum. Vous devriez désactiver les data si elles ne sont pas nécessaires et laisser le téléphone allumé. Combien de personnes paniquent lorsqu’il faut saisir le code de déverrouillage de la sim, celui du téléphone. La mémoire, sous l’effet du stress, pourra nous jouer des tours. Dans un cas où se passe bien, le soir au campement il peut être possible de décider d’éteindre les téléphones sauf éventuellement un.

Ensuite se pose le problème de l’énergie, soit une batterie qui vous permettra de charger 2 à 3 fois votre smartphone mais ensuite plus rien. Soit encore un panneau solaire mais dont l’efficacité pourra être lié à la météo. Il existe aussi des batteries associées à des panneaux solaires (à tester : amazon_batterie-panneau-solaire) Pour le moment la charge “mécanique” de type dynamo ne semble pas remporter tous les suffrages.

L’électronique tombe en panne ou se casse… Aussi nous vous conseillons d’être autonome notamment en ce qui concerne l’orientation. Encore un article à venir 🙂

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les éléments à avoir en poche en plus du sac de survie

Remarque

Il est une bonne pratique qui consiste à garder sur soi un minimum de matériel. Par exemple le mini kit feu, le sifflet, un couteau de poche, un paquet de « kleenex », une barre de céréale. D’où l’importance de bien choisir ses affaires de randonnées sur le nombre des poches que sur la couleur. Soyez un peu patient nous y reviendrons plus tard.

Enfin, nous ne pourrions terminer cet article par quelques recommandations. Ne sortez pas seul. Prévenez quelqu’un de votre itinéraire et de vos horaires prévisionnels de retour. Ayez des chaussures adaptées et adoptez des bâtons de marche. Ne surestimez pas vos forces ni celles de votre groupe. Il vaut mieux abandonner et revenir qu’être le vecteur d’un incident.

Yaka vous souhaiter de réaliser de très belles randonnées en toute sûreté avec votre sac de survie optimisé !

Eric P. pour yakasurvie.

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