Purification de l’eau

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Purification de l’eau

Avant-propos : En occident, l’eau est généralement potable hors des villes, si l’on prend soin de s’approvisionner dans une source d’eau courante, claire et le plus en amont possible. Mais certains environnements seront plus propices au développement de contaminants « virus », biologiques, chimiques ou un condensé de ces 3 types de contaminants. Alors, vous devrez au préalable vous renseigner sur votre environnement et ces risques de contaminations. Par prévoyance, en survie, on ne prendra toutefois pas le risque de boire une eau à l’apparence pure sans au moins la faire bouillir au préalable. Pour connaître les besoins du corps vous pouvez lire aussi cet article : www.yakasurvie.com/eau-et-corps-humain-yakasurvie/

Finalement, il faut considérer l’eau collectée en pleine nature comme non potable. La purification de l’eau est donc obligatoire. 



Sommaire

  1. La purification
  2. Récolte
  3. La décantation
  4. La filtration
    1. La filtration simple
    2. L’utilisation de filtre
  5. L’ébullition
  6. Chimiquement
  7. Par rayonnement
  8. Conclusion

1/ La purification

La purification de l’eau est un procédé permettant d’éliminer les contaminants contenus dans l’eau. Généralement, nous retrouvons 5 types de décontaminations :

  • La purification par décantation
  • Par moyen de filtration
  • La méthode de l’ébullition
  • L’utilisation de pastilles chimiques
  • Par rayonnement

Vous vous poserez alors la question de « quel est le meilleur moyen de filtration pour rendre mon eau potable et sans danger ? ». La réponse est tout simplement qu’une seule méthode ne permet pas de supprimer l’intégralité des contaminants. Et il est souvent préconisé de procédé à plusieurs méthodes de purifications pour enlever un maximum de danger.

De plus, il est fortement recommandé de vous renseigner au préalable sur votre région de randonnée, bushcraft ou survie. Certains environnements seront plus propices au développement de contaminants « virus », d’autres biologiques ou chimiques. Certains environnements seront un condensé de ces 3 types de contaminants. Alors, vous devrez au préalable vous renseigner sur votre environnement et ses risques de contamination et en plus, il sera généralement nécessaire d’additionner les méthodes de purifications.

La suite de cet article reprend chacune de ces méthodes pour apporter plus de détails et de compréhension sur les réactions et le fonctionnement.

Commentaires : L’ordre et les numéros d’identifications des méthodes sont mis de manière totalement aléatoire.



2/ La récolte

Dans nos zones tempérées, l’eau de surface ne manque généralement pas. Sa composition, sa qualité, et sa potabilité dépendent de plusieurs facteurs (activités humaines, animales…).

On distinguera deux types d’eau :

  • Les eaux stagnantes ou mortes (flaques)
  • Les eaux courantes ou vivantes.

Dans la mesure du possible il faut toujours collecter une eau vivante par apport à une eau morte. Si cette dernière est la seule alternative on la collectera. Pour collecter l’eau correctement on évitera de la prendre à la surface et au fond en plaçant l’ouverture du contenant à contre-courant.



3/ Méthode 1 : La décantation

Si l’eau est sédimenteuse, trouble ou colorée, il faut d’abord, avant de la filtrer, la mettre au repos pendant plusieurs heures (la décantation), afin de permettre aux matières en suspension les plus grosses de se déposer au fond du contenant.



4/ Méthode 2 : La filtration

Purification de l’eau – Filtration –

L’objectif de la filtration est tout simplement de permettre la séparation des matières en suspension les plus fines et des liquides en faisant passer l’eau récoltée à travers des matériaux dit « poreux ».

Lors de vos sorties en nature, vous utiliserez la filtration simple ou la filtration à l’aide de filtre que vous aurez au préalable acheté.


4.1/ La filtration simple

En survie elle vous permettra d’éliminer l’ensemble des particules néfaste pour votre corps égal à supérieur à 1 micromètre. Pour ce faire, il vous suffira de prendre un textile le plus dense possible (textile à pores fins à faible porosité) et le placer entre le point de récolte et le contenant. Une autre technique de fortune comprenant une ½ bouteille en plastique placée en entonnoir avec un tissu glissé à l’intérieur et ressortant par le goulot. Ensuite alterner différentes couches d’éléments naturels d’environ 5 centimètres d’épaisseur dont L’ordre peut varier. Le gravier, le sable, le charbon, la mousse sont plutôt efficaces. Dès lors, vous aurez minimisé les risques de contaminations par des contaminants chimiques et par métaux lourds.

Il vous restera bien évidemment l’obligation de purifier votre eau de manière à enlever les bactéries et les virus.


4.2/ L’utilisation de filtre

La procédé de la filtration simple a, de par les dimensions des pores du textile un impact nécessaire pour la filtration de l’eau, mais qui reste primaire. Aujourd’hui, nous trouvons toutes sortes de « filtres » et de « pailles filtrantes ». Et encore une fois, ce qui rendra performant et efficace ces systèmes seront la taille des pores utilisée dans les filtres ainsi que la matière contenue dans le filtre.

Lorsque vous devez choisir un système de filtration, vous devez vous arrêter sur sa capacité de filtration. Moins le matériau est poreux, plus vous minimiserez les chances de contaminations. Par exemple, nous trouvons dans le commerce, des filtres pouvant fonctionner par gravité et d’autres sous pression. On se doute bien que si une filtration a besoin de pression pour séparer les particules solides et liquides cela signifie que le matériau utilisé est moins poreux que le matériau du système par gravitation.

De plus, les matériaux utilisés ont aussi des caractéristiques de porosité et aussi de durée de vie. Généralement nous retrouvons :

  • Des filtres en fibres de verre ayant des capacités de filtrations pouvant aller jusqu’à l’ordre du micromètre. Simplement, sa durée de vie est limitée, et n’est pas réutilisable.
  • Des filtres en céramique ayant les mêmes caractéristiques que la fibre de verre mis à part le fait que la durée de vie est bien plus longue, et surtout ils peuvent être réutilisées après lavage du système.
  • Des filtres en fibres creuses représentant les meilleurs produits en termes de durée de vies et de filtrations. Ils bloquent tout mis à part les plus petits virus de l’ordre du nanomètre.

Nous pouvons trouver des compléments de filtration avec du charbon actif. Ce dernier sert à attirer certaines particules toxiques à sa surface (le phénomène de l’adsorption à substances attachées à une surface). En complément, le charbon actif a la capacité d’enlever le mauvais goût de l’eau (comme le chlore, l’iode, pesticides, herbicides, benzène et les dissolvants) ainsi que les odeurs.



5/ Méthode 3: L’ébullition

Purification de l’eau – Ébullition –

L’ébullition est la méthode de décontamination la plus ancienne. Mais pour recourir à cette méthode, il vous faudra obligatoirement une source de chaleur ainsi qu’un contenant.

La réaction créée par l’ébullition est simple. Quand l’eau atteint les 100°C, les bactéries tout comme les virus ne peuvent pas survivre. En effet, il faut savoir que les bactéries et les virus sont en phase de croissance entre 20 et 60°C. Une fois cette température dépassant 60°C, il est impossible pour ces parasites de survivre. L’ébullition est donc un moyen simple de détruire ces contaminants.

Néanmoins, les particules « non-vivantes », et ayant une épaisseur (comme les particules de métaux lourds et les particules chimiques) ne peuvent s’évaporer à une température aussi faible. De part ce constat, il est évident d’indiquer qu’une filtration est obligatoire pour séparer l’eau pure de ces contaminants.

Faire bouillir de l’eau, présente l’avantage d’être très performant. Un temps d’ébullition de 3 minutes à gros bouillons est recommandé. Ce temps doit être prolongé au-delà de 2000 m d’altitude.

Cependant, quelques inconvénients sont à relever. En effet, après ébullition, le liquide ne peut être consommé directement. Le goût de la boisson sera altéré par l’augmentation de la concentration de minéraux dans la quantité de liquide dorénavant portable. De plus il faut bien la battre afin de là réoxygéner.

L’ébullition reste un des moyens le plus efficace, mais ce n’est pas toujours le plus simple et le plus rapide à réaliser.



6/ Méthode 4: Chimiquement

Purification de l’eau – Chimique –

Il existe une méthode de purification permettant de détruire virus et bactéries en injectant simplement une ou des pastilles dans une quantité d’eau définie pour que les contaminants biologiques soient tués au contact de l’agent chimique. Ces pastilles se vendent sous plusieurs formes ayant des agissements différents sur le temps et la capacité :

La micropure Classique qui est composée d’argent, a une action bactéricide après un temps d’attente de 2h. Son pouvoir à empêcher les bactéries à se développer sur une période de 6 mois est très intéressant. Néanmoins, son utilisation sur des eaux troubles réduit son efficacité (les particules d’argent auraient tendance à se déposer sur les particules non-vivantes). Il vous faudra donc toujours filtrer votre eau avant d’utiliser ces pastilles.

La micropure Forte qui est un comprimé à base de chlore. Sa capacité d’action est de 2h pour enlever bactéries, virus et protozoaires, mais seulement de 30 min pour enlever l’ensemble des bactéries.

Le coût, leurs poids et leurs simples utilisations en font un produit très efficace pour vos sorties. Malgré tous les traitements chimiques conviennent à une utilisation à court terme, de plusieurs jours à quelques semaines. Lors d’utilisations prolongées certains agents peuvent aussi tuer plusieurs des microorganismes naturellement présents et utiles pour le bon fonctionnement de l’organisme humain.



7/ Méthode 5 : Rayonnement

Purification de l’eau – Ultraviolet –

Pour commencer, il faut savoir que l’UV (ultraviolet aussi appelé « lumière noire ») est une lumière invisible à l’œil humain. Et la plupart de rayon UV produit par l’étoile solaire sont stoppées grâce à la couche d’ozone de la planète terre. Sa longueur d’onde comprise entre 200 et 300 nanomètres rend cette lumière « germicide ». Par définition, germicide est un terme utilisé permettant de tuer l’ensemble de germes en contact avec la lumière. Dans notre cas, cette lumière va permettre de détruire les micro-organismes (bactéries, virus, protozoaires).

L’UV dans le cadre de la purification de l’eau est utilisé dans l’industrie pour détruire les contaminants chimiques. Mais elle est aussi possible d’utilisation dans des situations de sorties en pleine nature, seul ou à plusieurs. Des petits appareils que l’on nomme « SteriPen » sont vendus pour des utilisations plus ou moins longues. Si vous décidez de faire recours à cet outil, vous devrez prendre en compte les paramètres suivants :

  • Le nombre de traitements par charge
  • Le poids
  • La durée de vies
  • Le prix


8/ Conclusion

Voici cet article sur les méthodes de purification de l’eau terminé. Vous serez donc qu’il existe plusieurs méthodes, mais aussi et surtout qu’il faut souvent recourir à deux méthodes pour traiter l’eau et obtenir un liquide pur et sans danger. Vous devez nécessairement détruire l’ensemble des contaminants pour réduire les risques au maximum. Maintenant c’est à vous de choisir quel moyen(s) de purifications vous opterez lors de vos sorties nature. Mais n’oubliez jamais de vous renseigner sur les types de bactéries et virus vous pouvez trouver dans vos lieux de voyage.



Tank pour Yakasurvie 

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